Corpsyphonie

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Six nocturnes pour chœur et instruments à vent

 

Compositeur : Wolfgang Amadeus Mozart , Auteur Pietro Metastasio (1698 – 1782)

 

Six nocturnes de Mozart (image) Il est maintenant établi que ces pièces de divertissement pour petits ensembles de trois voix et d'un instrument ont été écrites par Mozart, vers 1787-1788, alors qu'il fréquentait les salons du baron Von Jacquin  à Vienne. Il avait pour élèves ses plus jeunes enfants, sa fille, Franziska et son fils Gottfried. Mozart n’a jamais envisagé la publication de ces Nocturnes. Ils ont été rassemblés et publiés en 1803 sous le nom de Gottfried von Jacquin ! Quelques experts attribuent d'ailleurs à Gottfried des parties vocales de ces nocturnes. La paternité de ces six nocturnes n'a été rendue à Mozart qu'en 1933 !

 

 

Nocturne I (KV346) : "Luci care, luci belle"

Le poète utilise ici l'allégorie traditionnelle de l'amour et de la lumière en se référant aux yeux de sa dulcinée. La paternité des paroles n'est pas clairement établie.

 

Luci care, luci belle
Cari lumi amate stelle
Date calma a questo core.
Se per voi sospiro e moro
Idol mio, mio bel tesoro
Forza e solo del Dio d’amore.

 

Yeux adorés, beaux yeux,
Chers yeux, étoiles adorées,
Donnez le repos à ce cœur.
Si pour vous je soupire et je meurs,
Ô mon idole, mon beau trésor,
Ce n’est que grâce à la force du dieu d’amour.

 

 

 

 

 

 

Pour :

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allez sur la page consacrée au Nocturne I ( KV346): "Luci care, luci belle"

 

Nocturne II ( KV438 ) : "Se lontan ben mio tu sei"

On peut constater une certaine ressemblance entre cette nocturne et le chœur Secondate aurete amiche de Cosi fan tutte (Acte 2). Cette chanson est celle d'un poète se languissant d'amour et prêt à mourir pour l'amour, mais n'arrivant pas à choisir entre deux jolies demoiselles. Les paroles de cette œuvre sont celles d'un poème de Métastase connu sous le nom de « Strofe per musica » .

 

Se lontan ben mio tu sei
Son eterni i di per me !
Son momenti i giorni miei
Idol mio, vicino a te
.

Si tu es loin de moi, ma bien aimée
les jours me sont une éternité !
Tandis que ce ne sont que de brefs instants
les jours passés auprès de toi, mon idole.

 

 

 

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allez sur la page consacrée au Nocturne II ( KV438 ) : "Se lontan ben mio tu sei"

 

Nocturne III ( KV439 ) : "Due pupille amabili"

Les paroles de cette œuvre ne serait pas de Metastasio mais de Giuseppe Petroselinni (1727-97) (L'incognita perseguitata).

 

Due pupille amabili
M’han piegeto il core
E se pieta non chiedo
A quelle luci belle
Per quelle, si per quelle
Io moriro d’amore.

Deux adorables yeux,
Ont fait céder mon cœur
Et si je ne demande pas grâce
A ces belles flammes,
Par elles, oui par elles,
Je mourrai d’amour.

 

 

 

 

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allez sur la page consacrée au Nocturne III ( KV439 ): "Due pupille amabili"

 

Nocturne IV ( KV549 ) : "Più non si trovano"

  Les paroles de cette œuvre sont celles d'un poème de Métastase connu sous le nom de « Olimpiade » .
 
 

Più non si trovano
Fra mille amanti
Sol due bell’anime,
Che sian costanti,
E tutti parlano de fedeltà !
E il reo costume
Tanto s’avanza
Che la costanza
Di chi ben ama
Ormai si chiama semplicità.

On ne trouve plus,
Parmi mille amantes
Même deux belles âmes,
Qui soient fidèles
Et toutes parlent de fidélité !
Et l’usage coupable
Qui a cours maintenant
Est que la fidélité,
De celui qui sait bien aimer,
A présent s’appelle, naïveté.

 

 

 

 

 

 

 

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Nocturne V ( KV436 ) : "Ecco quel fiero istante"

 Les paroles de cette œuvre sont celles d'un poème de Métastase  pour certains  connu sous le nom de "La Partenza" (la séparation), pour d'autres "Canzonetti" . Ce poème fait partie d’un cycle de textes que le poète a dédiés à la ville de Nice.
 

Ecco quel fiero istante,
Nice, mia Nice, addio,
Come vivró, ben mio,
Così lontan da te ?
Io vivrò sempre in pene,
Io non avrò più bene
E tu, chi sa se mai
Ti soverrai di me !

Voilà cet instant cruel,
Nice, ma belle Nice, adieu,
Comment vivrais-je, ma bien-aimée
Ainsi, loin de toi ?
Je vivrai toujours dans la peine,
Je n’aurai plus de biens
Et toi, qui sait si jamais
Tu ne te souviendras de moi ?

 

 

 

 

 

 

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Nocturne VI ( KV437 ) : "Mi lagnerò tacendo"

 Cette œuvre laisse échapper une certaine tristesse heureusement tempérée par la sérénité de la mélodie. Les paroles de cette œuvre sont celles d'un poème de Métastase connu sous le nom de « Siroe » .
 

Mi lagnerò tacendo
Della mia sorte avara
Ma ch’io non t’ami, o cara
Non lo sperar da me !
Crudele, in che t’offendo,
Se resta aquesto petto
Il misero diletto,
Di sospirar per te ?

 

Je me lamente en silence
De mon sort mesquin
Mais que je ne t’aime pas, ô ma chère
Ne l’espère pas de moi.
Cruelle, en quoi t’ai-je offensée,
S’il ne reste dans ce miserable cœur
Que la triste consolation
De soupirer pour toi ?

 

 

 

 

 

 

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